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Il n'y est pas rare pour quatre personnes de vivre dans une seule et même chambre. En effet, avec l’accroissement naturel de la population, le manque d’émigration et l'importance de la famille, les enfants demeurent souvent chez leurs parents jusqu'à très tard. Ainsi, Lagos va connaitre plusieurs vagues de nettoyage des quartiers pauvres à des fins de restructuration. Ces évacuations vont forcer de larges populations à emménager en périphérie; les nouveaux logements étant bien au-dessus de leurs moyens. 

 

EBUTE-METTA EST & YABA SUD

 

Ces deux quartiers représentent les premiers programmes de planification urbaine de Lagos. Ils forment un plan en damier selon le modèle de Glover de 1867 jusqu’à celui des cités jardins des années 1930. Les bungalows sont placés proches les unes des autres, mais demeurent unifamiliaux. Avec le temps, les familles grandissent et les maisons sont surpeuplées, ce qui explique souvent leur destruction et la construction de bâtiments à étages. 

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EBUTE-METTA OUEST & OJULEGBA

 

Ces deux quartiers se distinguent des précédents car ils sont le produit d’investisseurs privés. Une partie fut même déclarée zone de planification urbaine avec comme seules projections certains bâtiments et rues.

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Les quartiers plus riches situés dans la vieille ville furent établis lors de l’aire coloniale, par le gouvernement, pour apporter des lieux de vie appropriés aux officiers. Cette police de réserve blanche était une arme psychologique dans l’exercice de la politique coloniale, en perpétuant une image mythique. De plus, tous ces quartiers profitaient d’un environnement charmant  et étaient aménagés en bord de lagunes ce qui les protégeait de la chaleur tropical. 

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Pour ce qui est de l’aménagement urbain, ils sont le plus souvent sous forme de plan hippodaméen avec une à deux maison tout les demi- hectare. On y trouve l'ensemble des commodités de la vie moderne.

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SURULERE

 

Ce quartier, unique en son genre à Lagos, se distingue par sa mixité sociale. En effet, il a accueilli plusieurs populations évacuées des milieux les plus précaires de Lagos.

 

LEKKI

 

On y trouvait autrefois des marécages qui empêchait l’expansion de la ville. Un drainage a, depuis, été effectué et un projet d’ensemble est en construction. La phase 1 est principalement résidentielle et est marquée par la présence de "gated communities". Encore une fois, les villages de pécheurs implantés sur la côte ont du quitter.

QUALITÉ DU LOGEMENT
                    Bonne
                    Moyenne
                    Médiocre

L'écart entre richesse et pauvreté est exacerbé sur le continent africain. Lagos ne fait, bien sûr, pas exception à la règle et les quartiers varient énormément. Les classes plus aisées qui souhaitent avoir accès à des services stables d'approvisionnement en eau et en énergie se tournent généralement vers des solutions privées et indépendantes. Il s'ensuit la création d'enclaves urbaines distinctes, riche ou pauvre.

ÎLE DE VICTORIA

 

L’île de Victoria, quartier au sud de l’île de Lagos, profite de l’accès direct à la côte et aux bandes de sable blanc. Les études préliminaires à son développement ont été réalisées au début des années 1950. Des drainages intensifs ont mené à la création de nouvelles terres exploitables. Ces dernières furent laissées aux investisseurs privés, bien qu’une partie ait été utilisée pour des ambassades et sphères politiques.

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Aujourd’hui, l’île Victoria est le principal quartier des affaires de la ville, ce qui accentue son pouvoir d'attraction. Il n'est donc pas surprenant qu'il s'agisse de la région la plus exclusive et dispendieuse de Lagos.

MAKOKO

 

Makoko est le plus connu des bidonvilles de Lagos. En effet, il a la particularité d’être implanté sur la lagune et d’ainsi posséder des maisons sur pilotis. Les conditions sanitaires y sont déplorables, les eaux sont stagnantes (les déchets et les eaux usées évoluant à travers le quartier) et les familles sont souvent laissées à elles-mêmes.

Excepté les quartiers riches de Lagos, l'ensemble de la zone métropolitaine est considérée comme surpeuplée. Avec un taux de 20 personnes par maison, 48 000 résidences étaient déjà requises, en 1972. Aujourd'hui, selon les autorités, c'est plus de 2,55 millions d'unités qui seraient nécessaires; alors que 187 500 nouvelles maisons devraient être construites chaque année, pendant les 5 prochaines années, pour réduire le déficit. L'absence (jusqu'en 1958) d'un plan de planification ou d'ordonnances du cadre bâti se fait donc sentir. Les structures construites sont aujourd'hui dans un état obsolète et l’environnement totalement insalubre.

 

Le plus gros problème reste encore l’immigration à grande échelle, dont les populations nécessitent d’être logées. En effet, Lagos accueille annuellement 800 000 nouveaux habitants en quête de travail et d'une vie meilleure. Malgré les programmes de construction mis en place par le gouvernement, l'afflux massif de population demeure présent et problématique.

CRISE DU LOGEMENT

QUARTIERS PAUVRES

Croissance urbaine

CRIQUES & ÎLES DU SUD-OUEST

 

Cette partie de la ville demeure assez difficile d'accès, car un seul pont la relie à la ville-mère. Bien qu'elle soit habitée, les infrastructures et constructions permanentes y sont peu nombreuses.

QUARTIERS RICHES

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